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24 janvier 2014 5 24 /01 /janvier /2014 07:56
Élections prud’homales, première victoire !

Le gouvernement, sous la pression sociale et politique, vient d’annoncer le report, au printemps prochain, du débat parlementaire sur la suppression des élections prud’homales.

 

Si le ministre Michel Sapin ne renonce pas totalement à son projet, il a du revoir ses prétentions et ravaler son mépris affiché à l’égard de la CGT !

 

En effet, grâce à la mobilisation : pétitions par dizaines de milliers, interventions dans les assemblées générales et audiences solennelles, interpellations des députés et sénateurs, déclarations unitaires, conférences de presse… les arguments de la CGT portant sur le recul démocratique et social que représentait l’abandon des élections des juges prud’hommes au suffrage universel, ainsi que sur l’inconstitutionnalité du projet, ont fait boule de neige parmi les parlementaires mais aussi auprès des autres organisations syndicales encore hésitantes !

 

Face à cette contestation, le ministre du Travail est donc contraint de faire machine arrière en annonçant le report, de plusieurs mois, de la partie du projet de loi portant sur la désignation des conseillers prud’hommes.

 

Plus que jamais, l’action continue

 

Pour la CGT, il est impératif de poursuivre les actions syndicales, dans l’unité la plus large, afin de maintenir la pression sur le gouvernement et les parlementaires pour que ce projet soit définitivement enterré. Nous devons exiger du gouvernement qu’il annonce dès maintenant la tenue et la date des élections prud’homales afin qu’elle puisse avoir lieu au plus tard en décembre 2015.

 

La CGT réaffirme sa disponibilité pour travailler à une plus grande participation des salariés à ces élections. Le groupe de travail du Conseil Supérieur de la Prud’homie doit se réunir sans attendre pour y travailler ! Un courrier de la CGT est adressé en se sens à son président.

 

Article de http://www.cgt.fr

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 09:54
Le 6 février 2014 : Toutes les raisons de revendiquer

Les motifs d’insatisfaction et les raisons d’exprimer notre mécontentement ne manquent pas. Nul besoin de catalogue pour illustrer les réalités de nos conditions de vie et de travail dégradées.

 

La peur de perdre son emploi et l’angoisse de l’endettement figurent en tête des préoccupations des salariés en cette fin d’année 2013… Les richesses créées par notre travail doivent prioritairement servir à la réponse aux besoins sociaux, à la création d’emplois de qualité, à la revalorisation du SMIC, à la hausse des salaires pour vivre mieux et permettre une relance de la consommation des ménages et permettre ainsi une relance de la croissance.

 

Et c’est possible !

 

Diviser par deux les dividendes des actionnaires libérerait 120 milliards d’euros pour les investissements productifs, permettrait de revaloriser le SMIC et le point d’indice dans les fonctions publiques. Cela créerait de l’emploi et garantirait le financement de la Sécurité sociale.

 

En ouvrant le débat sur le « coût du capital » pour répartir autrement la richesse produite, la CGT veut rétablir la vérité. Elle veut démontrer que ce qui coûte ce n’est pas le travail, c’est le capital. Aujourd’hui, en moyenne un salarié du privé travaille 45 jours par an pour payer leurs dividendes aux actionnaires.

 

La campagne sur le « coût du travail » orchestrée par le Medef ne vise qu’à culpabiliser les salariés et à permettre à une minorité d’accaparer les richesses produites par notre travail.

 

Pour changer de logique de développement, pour changer la donne, nous le savons, le monde du travail doit s’organiser se rassembler , s’unir et agir…

 

C’est pourquoi la CGT propose, dans l’unité la plus large, de porter ensemble nos exigences en matière de salaires, d’emplois, de conditions de travail, de protection sociale, de service public, le 6 février 2014.

 

Sur les lieux de travail, agissons pour porter nos revendications et retrouvons nous nombreux pour manifester tous ensemble.

 

Pour être plus forts, se défendre, gagner des droits, prenez toute votre place dans la CGT en vous syndiquant.

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23 novembre 2013 6 23 /11 /novembre /2013 10:06

Petits dessins pour des grands maux (mots)

Une petite vidéo de deux minutes pour comprendre l’austérité. Elle a été réalisée par "Doncvoilà productions" pour la CGT dans le cadre de l’émission Expression directe diffusée en octobre.

Crédits
Doncvoilà productions
Réalisation : Joris Clerté
Production : Laelia Salvan et Virginie Giachino
Animation : Emmanuel Linderer et Christophe Nardi
Son : Tabaskko - Bruno Guéraçague

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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 14:47
TRAVAIL DU DIMANCHE-TRAVAIL DE NUIT

Ouvertures dominicales des enseignes LEROY MERLIN et CASTORAMA : BRICORAMA débouté, le lobbying patronal se poursuit !

 

Reçue par le cabinet de Michel SAPIN ce matin, la fédération CGT du Commerce et des Services a rappelé sa ferme opposition à toute déréglementation sur le repos dominical.

 

La seule réponse des pouvoirs publics a été de renvoyer au rapport commandé à Monsieur BAILLY sans jamais se positionner sur la violation de la loi par les enseignes du bricolage.

 

La fédération rappelle que ce n’est pas ce rapport qui fera force de loi mais que c’est bien le gouvernement qui devra assumer une position claire et préservant l’intérêt collectif des salariés.

 

La cour d’appel de Paris, saisie par la société BRICORAMA, vient de rendre une décision permettant aux 15 magasins Franciliens des enseignes CASTORAMA et LEROY MERLIN d’ouvrir le dimanche.

 

Cette décision a un caractère provisoire puisque la cour d’appel devra se prononcer sur le fond fin novembre 2013.

 

La fédération a d’ores et déjà prévu de réunir les structures CGT d’Ile de France pour faire un état des lieux des nombreuses zones commerciales où la règlementation n’est pas appliquée et mettre en œuvre des procédures judiciaires pour mettre un terme à cette situation.

 

 

La fédération annonce également

une journée nationale d’action le 26 novembre prochain

pour l’augmentation générale des salaires,

la protection du repos dominical

et contre toutes les autres formes de déréglementation

des cycles de travail comme le travail de nuit.

 

Article de la CGT commerce

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 08:18
Le 15 octobre, Mobilisons nous!
Le 15 octobre, manifestons tous ensemble

 

Amplifions la mobilisation pour notre salaire, notre emploi,

notre protection sociale, notre retraite.

 

Augmenter les salaires, les pensions et les minima sociaux est une nécessité pour relancer l’économie et l’emploi et pour financer la protection sociale et nos retraites.

 

Les effets néfastes des stratégies patronales, relayées par les plans d’austérité décidés par les gouvernements, ne sont plus à vous expliquer. Ils conduisent l’immense majorité d’entre nous à ne plus admettre de vivre de plus en plus mal DANS et DE son travail et d’avoir de moins en moins de projection possible sur son avenir, en particulier pour les jeunes.

 

Le processus de mobilisations unitaires proposé par la CGT est seul à même d’ouvrir des perspectives d’amélioration pour les salariés, les retraités et les privés d’emploi. De la participation de chacune et chacun dépend sa force et de celle-ci, la possibilité de gagner !

 

Pour préparer le 15 octobre, saisissons nous de la semaine du 7 au 11 octobre pour interpeller le patronat et les parlementaires sur les attentes sociales concernant les salaires, l’emploi, les conditions de travail, la protection sociale et la retraite.

 

Ce sont les salariés par leur travail qui créent les richesses, mais tant que le patronat et les gouvernements appréhenderont le travail comme un coût, le chômage et la précarité augmenteront et le pouvoir d’achat baissera. Cette politique d’austérité alimente la récession économique et industrielle en France. Avec la confédération européenne des syndicats, nous disons que l’austérité menée partout en Europe n’est pas la solution mais le problème : il faut changer de cap dans chaque pays.

 

Pour gagner sur les salaires, l’emploi, l’égalité professionnelle et améliorer nos conditions de travail, c’est dans chaque entreprise, chaque groupe, chaque branche professionnelle qu’il est nécessaire de gagner l’ouverture immédiate de négociations pour porter nos revendications pour une autre répartition des richesses. Le prix de notre travail doit l’emporter sur le coût du capital.

 

Gagner sur ces questions ouvre d’autres perspectives pour le financement de la protection sociale et pour une autre réforme des retraites.

 

Faisons partout du 15 octobre, journée nationale de grève et de manifestations interprofessionnelle, une nouvelle étape unitaire de mobilisation pour porter TOUS ENSEMBLE nos revendications.

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 07:02

 

Inquiétudes, amertume et colère ne cessent de grandir parmi nous… salariés, jeunes, privés d’emploi, retraités.

 

Les salaires, les minima sociaux et les pensions stagnent ou régressent. Le chômage continue sa hausse insupportable. Nos conditions de travail se dégradent. La jeunesse galère de petits boulots en sales boulots. La perspective d’une retraite bien méritée et d’une reconnaissance de la pénibilité au travail s’éloignent... Nous vivons de plus en plus mal l’aggravation des inégalités, l’intensification de la précarité et de la misère.

 

Pendant que le gouvernement abdique chaque jour davantage face aux marchés financiers, le patronat en réclame toujours plus... De nouveau, c’est à nos retraites qu’il veut s’en prendre aujourd’hui pour réduire le coût du travail, faire éclater notre système de sécurité sociale fondé sur la répartition des richesses créées par le travail.

 

Chaque jour confirme l’urgence de notre intervention ensemble et de plus en plus nombreux pour que ça change vraiment et durablement.

 

Dans de nombreuses entreprises ou services, la résignation et la soumission tant espérées par le patronat et le gouvernement se traduisent, bien au contraire et avec raison, par des luttes.

 

La prise de conscience grandit peu à peu que, sans l’action collective, sans l’irruption du monde du travail sur la scène du social, rien ne pourra changer en positif.

 

La CGT, avec d’autres organisations syndicales en France et en Europe, considère qu’une rupture est nécessaire pour réorienter les politiques sociales et économiques, et renouer avec la croissance, la création de richesses pour une autre répartition.

 

Le travail que les salariés produisent à tous les niveaux, dans tous les secteurs et dans toute leur diversité crée des biens et produits utiles à tous. Il permet aux entreprises françaises de dégager des marges financières, qui même si elles accusent un fléchissement du fait de la crise, doivent pouvoir financer les investissements, l’augmentation des salaires, l’emploi et nos systèmes solidaires de protection sociale : la retraite, la santé, la famille, l’assurance chômage.

 

Aujourd’hui les moyens de relance de l’économie sont captés par les actionnaires dont les dividendes ne cessent d’augmenter au détriment de la rémunération du travail et des investissements nécessaires pour développer les entreprises. Le patronat vient d’obtenir 20 milliards de crédit d’impôts portant ainsi à 200 milliards les aides publiques aux entreprises qui font défaut au budget de l’état. Malgré cela, l’industrie continue de détruire des emplois, et les mécanismes d’exonérations de cotisations sociales entretiennent la non reconnaissance des qualifications des salariés. (Lire sur ce sujet : Et si on parlait du coût du capital ?

 

L’État employeur n’est pas en reste. Les services publics se dégradent et ne parviennent plus à répondre aux besoins sociaux, pendant que les personnels subissent de plein fouet les coupes sombres budgétaires depuis des années.

 

On ne pourra pas parler de compétitivité sans porter l’enjeu de la qualité et de l’efficacité du et au travail. Il ne peut pas y avoir ni qualité, ni efficacité sans libertés, sans démocratie au travail, sans nouveaux droits des salariés pour intervenir sur les choix de gestion et l’organisation du travail.

 

Pour cela, la CGT fait des propositions concrètes et les met en débat auprès de vous :

 

Le travail n’est pas un coût, c’est une richesse !

 

Exigeons une autre répartition des richesses, pour les salaires, à commencer par le Smic, pour les retraites, pour le droit à la santé et notre protection sociale.

 

Pour sortir de la crise, le maintien et le développement des activités et de l’emploi industriel, la reconquête des politiques publiques, des services et de l’emploi publics sont impérieux et nécessaires.

 

Pour sécuriser le travail et les salariés, gagnons un statut du travail salarié et une sécurité sociale professionnelle, constitués d’un socle de droits attachés à la personne, transférables et garantis collectivement.

 

Pour une réforme ambitieuse du système de retraite par répartition, avec un âge d’ouverture des droits dès 60 ans, la prise en compte de la pénibilité, un niveau de pension d’au moins 75 % du salaire, garantissons son financement solidaire fondé sur le travail.

 

Durant tout l’été, la CGT ira à la rencontre des salariés, sur tout le territoire (voir notre site dédié).

 

Pour que ça change vraiment, la CGT est disponible pour construire avec vous, la construction des mobilisations nécessaires. Pour que ça change vraiment, la seule alternative c’est d’agir tous ensemble dans l’unité et le rassemblement le plus large dès la rentrée.

 

C’est pourquoi, la CGT vous propose de décider très nombreux, d’une première journée d’action unitaire,

de grève et de manifestations le 10 septembre 2013.
(voir le communiqué intersyndical CGT, CGT-FO, FSU, Solidaires du 8 juillet)

 

LA CRISE C’EST EUX ! LA SOLUTION C’EST NOUS !
TOUTES ET TOUS ENSEMBLE !

 

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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 08:05

la-question-des-ressources-financieres-des.jpgLa présidente de la Commission pour l’avenir des retraites, Yannick Moreau a rencontré les organisations syndicales et patronales. A cette occasion, elle a fait part, oralement, des pistes de réforme probablement contenues dans le rapport qui sera publié avant la prochaine conférence sociale des 20 et 21 juin.

Ces pistes s’inscrivent dans la continuité des précédentes réformes, lesquelles n’ont pourtant rien réglé en matière de financement, et ont considérablement dégradé la situation des retraités actuels et plus encore celle des retraités futurs.


Parmi ces pistes proposées par la commission figurent :

  • La poursuite de l’allongement de la durée d’assurance.
  •  Une modification du calcul de la pension des fonctionnaires, en remplaçant la référence au salaire des six derniers mois par le salaire annuel moyen des dix dernières années.
  •  La désindexation de l’ensemble des pensions, à l’instar de celle en vigueur à l’ARRCO et à l’AGIRC.
  •  La désindexation des salaires portés au compte, y compris pour les fonctionnaires.
  • Des dispositions sur la pénibilité qui apparaissent du même niveau que celles adoptées dans le cadre de la réforme Sarkozy (création d’un compte temps qui donnerait droit pour 15 ans d’exposition : 1 an de formation professionnelle ou 8 mois de temps partiel ou … 4 mois de bonification)…
  • Éventuellement, une faible augmentation des cotisations.


Ces dispositions sont principalement orientées vers la baisse généralisée des pensions. Le rapport, ne reprend que les propositions du Medef, mais pas celles de la CGT. Le gouvernement entend faire vite. Les discussions s’engageraient dès la conférence sociale et se poursuivraient jusqu’à la fin juillet il travaillerait sur un projet de loi dès le mois d’août. Les discussions reprendraient ainsi à la rentrée pour se terminer autour du 20 septembre. Ensuite, le projet de loi serait déposé au parlement.

La CGT s’engage à informer les salariés et les retraités, et saisir l’occasion des mobilisations de ces prochains jours pour se faire entendre sur les revendications et sur la retraite.


Rappel des propositions de la CGT sur la reforme des retraites

 

Les droits :

 

  • Taux de remplacement 75 % minimum pour une carrière complète.
  • Pas de pension inférieure au SMIC (revendiqué par la CGT) pour une carrière complète.
  • Ouverture du droit à retraite à 60 ans pour tous.
  • Départ anticipé avec pension complète dans le cadre de la reconnaissance de la pénibilité.
  • Validation des années d’études.
  • Validation des périodes de précarité subie.
  • Indexation pensions et salaires portés au compte sur salaire moyen.
  • Retour aux 10 meilleures années pour la détermination du salaire annuel moyen du privé.
  • Renforcement des mesures solidaires, notamment celles qui concourent à corriger les inégalités femmes-hommes


Le financement :


Toutes les propositions de la CGT ont pour effet de générer des emplois et donc des cotisations.

 

  • Suppression des exonérations et instauration de la double modulation des cotisations dites « patronales » (≃10 Mds)
  • Élargissement de l’assiette de cotisations à l’épargne salariale (intéressement, participation…) et aux primes pour les fonctionnaires (≃10 Mds)
  • Mise à contribution des revenus financiers des entreprises (≃20 Mds).
  • Augmentation en tant que de besoin des cotisations (en priorité les cotisations dites « patronales ».


Coordination et solidarité :

  • La CGT propose la mise en place d’une maison commune des régimes de retraite afin de coordonner et de solidariser les régimes.
  • Socle commun de droits et de garanties (nivellement par le haut) tout en tenant compte des particularités attachées à chaque régime et de la nécessité de maintenir des modes différents d’acquisition et de restitution des droits.
  • Harmonisation par le haut des droits solidaires (minima, droits familiaux et conjugaux, précarité, handicap…).
  • Traitement de la question des polypensionnés.
  • Pilotage des compensations entre régimes.
  • Délibération réservée à des représentants des salariés élus.
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15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 08:14

1er_mai-3-97726.png

 

De l’argent, il y en a dans les poches du patronat, dans les coffres des possédants, dans les banques, ici ou dans les paradis fiscaux, sur les marchés financiers partout dans le monde. Il circule, il se cache, il est surabondant.


C’est cet argent qui ne va pas à l’investissement productif, au logement, au développement des services publics, à la protection sociale. C’est cet argent qui manque en fin de mois aux salariés condamnés aux petits salaires, au chômage, aux petites retraites, aux minima sociaux.


Partout, on nous dit que nous coûtons trop cher  !
Mais c’est nous qui, par notre travail, créons la richesse  !
Alors oui, il est temps que les salariés mettent les pieds dans le plat

 

Pour sortir de la crise :


Augmentons d’abord les salaires. En France, le salaire minimum d’embauche d’un jeune sans diplôme doit être porté à 1700 euros. C’est à partir de ce salaire minimum que nous reconstruirons partout des grilles salariales.

 

Ce sont les salaires qui alimentent les caisses de la protection sociale pour la santé, la retraite, l’assurance chômage. Partout dans le monde il faut un salaire minimum pour empêcher le dumping social généralisé.

 

Développons l’emploi. Nous refusons la mise en concurrence des sites, des salariés entre eux dans les différents pays. Tous les travailleurs et les entreprises en souffrent  !

 

Les banques, les financiers doivent être contraints de diriger l’argent vers l’investissement productif créateur d’emploi. Nous exigeons des mesures immédiates pour arrêter de brader nos outils de production mais au contraire pour développer notre appareil productif, les services publics et permettre une reconquête industrielle. Des filières entières sont à recréer ou à créer, des centaines de milliers d’emplois sont en jeu.

 

Protégeons les salariés des aléas de la vie professionnelle et sociale. Notre syndicalisme a été créateur de notre sécurité sociale, de nos retraites par répartition, de l’assurance maladie, des allocations familiales, de l’assurance chômage.

 

Non seulement nous les défendons mais nous proposons de les étendre. Partout dans le monde, les travailleurs ont besoin de cette protection et nous envient.

 

Salariés , dans le monde entier nos intérêts sont communs !

 

C’est à cette protection sociale qu’aspirent les travailleurs en Chine, au Bangladesh, en Amérique latine et dans tant de pays. C’est aussi à un droit du travail protecteur pour les salariés.

 

Or c’est ce droit du travail dans lequel coupe à la hache l’accord interprofessionnel du 11 janvier et sa transposition dans la loi. Celle-ci protège les employeurs et flexibilise davantage les salariés. Un comble  !

 

De flexibilité, du dumping social, des chantages patronaux il y en déjà trop.

 

La CGT propose au contraire une sécurité sociale professionnelle qui redonne des droits aux salariés, permettrait la continuité du contrat de travail, une protection contre les aléas de la vie professionnelle.

CONSTRUIRE L’UNITE DES SALARIES POUR FAIRE NAITRE L’ESPOIR

 

Partout , la même politique d’austérité et la restriction des droits démocratiques est imposée aux salariés et aux populations. Elles aggravent la crise, plongent les peuples dans la misère et provoquent la récession notamment dans toute la zone euro. Pour être plus fort, il faut se rassembler  !


Les salariés doivent construire leur unité avec leurs organisations syndicales depuis leur lieu de travail jusqu’à l’échelle mondiale.


 

LE PATRONAT DEFEND SES INTERETS :  DEFENDONS NOS INTERETS DE SALARIES : 
  • Ils veulent nous mettre en concurrence
  • Opposons leur notre solidarité
  • Ils nous imposent l’austérité
  • Augmentons les salaires
  • Ils provoquent la récession
  • Créons une dynamique économique et sociale de progrès
  • Ils provoquent le chômage
  • Nous voulons travailler, produire, développer l’emploi
  • Ils bafouent les droits syndicauxet les libertés démocratiques
  • Imposons une extension des droits, des libertés et de la démocratie
  • Ils spéculent
  • Dirigeons l’argent vers l’investissement productif
  • Ils sécurisent les employeurs et flexibilisent les salariés
  • Sécurisons les salariés et responsabilisons les employeurs

 

Le 1er Mai, mobilisons-nous partout
contre l’austérité,
pour l’emploi et le progrès social
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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 19:55

 


 

 

 

Alors que la période de crise appelle des mesures de protection des droits des salariés, les dispositions contenues dans l’ANI vont aggraver la situation déjà créée par la finance et le capital en imposant plus de flexibilité pour le monde du travail et plus de sécurité pour les employeurs.


Début avril, le gouvernement met en débat au parlement un projet de loi qui retranscrit fidèlement l’ accord du 11 janvier 2013 et exauce les vœux du MEDEF et des organisations syndicales complaisantes.


Face à la montée en puissance des contestataires à ce projet de loi et parmi eux des voix s’élèvent pour s’opposer à la flexibilisation de l’emploi comme certains parlementaires, les magistrats, les experts économiques et des spécialistes des risques professionnels, le gouvernement tente de le faire passer en force et a décidé d’accélérer la discussion en actionnant la procédure d’urgence par une seule lecture à l’Assemblée nationale comme au Sénat.


La mobilisation du 5 mars dernier n’était qu’une première étape dans ce processus d’action que nous devons tous mettre en œuvre pour refuser la flexibilité, la précarité et l’austérité déjà insupportable dans nos professions du commerce et services.


Plus que de la résistance…

C’est la mobilisation générale des salariés qu’il nous faut engager !


Il est de notre responsabilité collective de porter à connaissance des salariés toutes les mesures nocives contenues dans ce projet de loi afin qu’ils ne se laissent pas voler leurs droits, leur code du travail et leurs garanties collectives et qu’ils interviennent dans le débat.


La CGT avec les salariés doivent se mobiliser pour refuser un texte de loi qui contient des dispositions meurtrières comme :


  • Le refus de la mobilité deviendrait une cause de licenciement,
  • Un contrat intermittent serait créé alors qu’il faut, au contraire, renforcer le CDI,
  • Des accords d’entreprise pourraient imposer, sous peine de licenciement, la baisse des salaires et/ou l’augmentation du temps de travail en reprenant ainsi la loi du député UMP Warsmann,
  • Les licenciements économiques collectifs seraient plus faciles et plus rapides.
  • L’inversion de la hiérarchie des normes permettrait que des accords d’entreprises soient moins favorables que le droit du travail,
  • Les recours au juge contre les licenciements collectifs, comme devant les prud’hommes, seraient limités.


Il y a donc urgence sociale et urgence à agir !


Lors du 50ème congrès de la CGT à Toulouse, les délégués de toutes les professions ont exprimé le rejet de ce projet de loi et ont décidé d’agir pour faire reculer le gouvernement en appelant massivement à l’action le 9 avril prochain.


Preuve nous est faite que le dialogue social n’existe pas. Ce n’est que l’action et l’intervention massive des salariés, des militants, élus et mandatés de la CGT qui permettra de faire reculer le gouvernement et le MEDEF sur ces prétentions de casse de nos droits.


Nous n’avons plus le choix, c’est la capacité d’intervention du monde du travail qui fera la différence pour imposer une autre politique que l’austérité et la flexibilité.


Ce dont les salariés ont besoin, c’est d’une véritable sécurité sociale professionnelle qui sécurise l’emploi, mais aussi des salaires de haut niveau pour vivre décemment.


La fédération CGT commerce et services appelle les syndiqués, les salariés à se mobiliser le 9 avril 2013 par des arrêts de travail, la grève et à rejoindre les manifestations et rassemblements organisés dans les départements.


Faire reculer le gouvernement, c’est possible. Nous l’avons déjà démontré par le passé grâce à la mobilisation massive du monde du travail. Ne nous contentons pas d’être spectateurs, soyons acteurs de notre avenir.


Alors…Austérité et précarité, ça suffit !


Il nous faut exiger le renforcement des droits des salariés et refuser qu’ils soient bradés !
Il est urgent d’intervenir pour imposer nos choix à vivre et travailler dignement.


La fédération CGT Commerce et Services

appelle à la grève et aux rassemblements le 9 AVRIL 2013

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27 mars 2013 3 27 /03 /mars /2013 08:32

CDI-CDD-Interim-precaire.jpgL’annonce de chiffres record du chômage et l’hémorragie des emplois industriels vont continuer de plonger des millions de salariés dans la précarité et l’incertitude, mettant en première ligne les jeunes, les femmes et les séniors.


Alors que la période de crise appelle des mesures de protection des droits des salariés et une réorientation de la stratégie des entreprises en faveur de l’emploi et des salaires, les dispositions contenues dans l’ANI du 11 janvier 2013 vont aggraver la situation déjà créée, en offrant encore plus de flexibilité aux employeurs.


Pour la CGT, le changement de cap en matière de politique d’emploi et de garanties sociales pour les salariés est d’une absolue nécessité.


C’est pourquoi, après la forte mobilisation du 5 mars qui a réuni 200 000 manifestants dans 175 cortèges et rassemblements, la CGT appelle l’ensemble des salariés du privé comme du secteur public, des retraités et des privés d’emploi, à une nouvelle journée de grèves et de manifestations le mardi 9 avril 2013 pour empêcher la transposition dans la loi du contenu de l’ANI du 11 janvier.

 

La parole de la CGT, portée dans l’opinion publique et auprès des parlementaires, perturbe déjà la stratégie du MEDEF.


La CGT invite ses organisations à tout mettre en œuvre pour continuer d’informer, et débattre le plus largement possible d’ici le 9 avril avec tous les salariés du contenu de l’accord et des propositions alternatives de la CGT en faveur d’une sécurité sociale professionnelle.

 

La CGT et ses militants vont poursuivre les rencontres avec les parlementaires dans les tous prochains jours afin de leur démontrer la nocivité de l’accord pour les salariés et son inefficacité en matière économique.


La CGT invite toutes ses organisations à créer les conditions du rassemblement le plus large.


Montreuil, le 26 mars 2013

 

Article de la CGT

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